• Le procès de l'Humanité.

    L'Homme. Il y a tant à dire. Cette vermine purulente qui détruit tout ce qu'elle touche. Qui ne sait se servir de l'intelligence qui lui a été donnée. Qui n'évolue pas si vite que ça.

    Aujourd'hui, l'Homme avec un grand H, c'est quoi ? C'est la Terre, c'est le monde. C'est la population. C'est un ensemble désassemblé.                                                                                            L'Homme, c'est celui qui, depuis la nuit des temps, attaque le pays voisin, vole, tue.                         C'est celui qui massacre des innocents au nom de Dieu, sans savoir qu'il sert le diable.             C'est celui qui laisse les pays pleins de richesse mourir de faim.                                                      C'est celui qui ferme les yeux sur la barbarie, l'horreur, la terreur du monde.                                  C'est celui qui rabaisse et massacre des peuples à cause de leurs origines.                                     C'est celui qui tue les animaux, prisonniers des caprices de cette sale vermine qui ne fait que croître et devient pire avec le temps.                                                                                                     C'est celui qui pollue, détruit la beauté de la nature, qui rend rare les paysages purs, alors que la Terre n'était formée que de cela.                                                                                                             C'est celui qui vit contre lui-même, qui se détruit aux noms de frontières, de fierté, d'argent.

     Et l'homme avec un petit h, c'est quoi ? Qui est cet être singulier, si insignifiant ?

     Eh bien, lui, c'est celui qui se lève, chaque matin, pour vivre sa vie. Nourrir sa famille, travailler, dormir. Le fameux, devenu tristement commun, "métro, boulot, dodo". Ce petit homme n'est pas unique. Il fait partie de cette société uniformisée, robotisée, "routinisée". Il n'est qu'une microscopique partie de cet Humanité. Un contributeur au parcours de l'Homme.

    Il a rejeté sa nature, ce qu'il est réellement pour suivre le mouvement, faire soi-disant tourner le monde, alors qu'il participe, sans même le savoir, à l'extinction de celui-ci. A l'extinction de son espèce.

    Il ne fait que faire avancer cette vermine qui ronge le monde petit à petit.

    Triste monde. Triste vie. Monstres que nous sommes.


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