Ecrire. Ecrire, écrire et encore écrire. Voilà ce que j'aimerai faire. Voilà ce que j'aimerai faire tout le temps, à chaque fois que je le peux, passer mon temps à écrire. A lire. M'imaginer des scénarios dans ma tête, les mettre par écrit ou même les rejouer, seule. Les mots, l'imaginaire, ce sont..OH, je n'ai pas de mots pour dire cela. Même si je dois écrire tout ce qui me passe par la tête, que ce soit bête ou intelligent, je veux le faire, je veux voir ces mots prendre un sens, pouvoir les tourner et les retourner, jusqu'à ce qu'ils forment la phrase parfaite. Je ne veux pas me prendre la tête avec la grammaire et la conjugaison, non, tout ce que je veux, c'est coucher mes pensées. Les écrire. Encore ce mot. Ce mot qui représente ce qui me permet de vivre, ma force, mon destin peut-être même. Le monde de l'imaginaire est bien plus intérressant que le monde réel. Je remercie celui qui nous a crée, et qui nous a donné ce pouvoir dont je ne peux me passer. Je me fiche de savoir que la société d'aujourd'hui veut que les gens qui aiment les mots soient des intellos, des reclus, des déprimés. Des gens bizarres. J'aime ça, je ne peux m'en passer. Il faut que je lise, que j'écrive, que je crée, que je m'immerge pour quelques minutes, quelques heures, dans ce monde où tout est parfait, tout est possible. Où je peux soulager comme bon me semble tous les maux de la vie. De ma vie. De la leur. Comme les mots sont beaux, comme ils peuvent former de belles choses... J'admire ceux qui réussissent à trouver le moyen de partager avec les autres ce miracle. Je les admire, vraiment. Ecrire, écrire et encore écrire...

L'Homme. Il y a tant à dire. Cette vermine purulente qui détruit tout ce qu'elle touche. Qui ne sait se servir de l'intelligence qui lui a été donnée. Qui n'évolue pas si vite que ça.

Aujourd'hui, l'Homme avec un grand H, c'est quoi ? C'est la Terre, c'est le monde. C'est la population. C'est un ensemble désassemblé.                                                                                            L'Homme, c'est celui qui, depuis la nuit des temps, attaque le pays voisin, vole, tue.                         C'est celui qui massacre des innocents au nom de Dieu, sans savoir qu'il sert le diable.             C'est celui qui laisse les pays pleins de richesse mourir de faim.                                                      C'est celui qui ferme les yeux sur la barbarie, l'horreur, la terreur du monde.                                  C'est celui qui rabaisse et massacre des peuples à cause de leurs origines.                                     C'est celui qui tue les animaux, prisonniers des caprices de cette sale vermine qui ne fait que croître et devient pire avec le temps.                                                                                                     C'est celui qui pollue, détruit la beauté de la nature, qui rend rare les paysages purs, alors que la Terre n'était formée que de cela.                                                                                                             C'est celui qui vit contre lui-même, qui se détruit aux noms de frontières, de fierté, d'argent.

 Et l'homme avec un petit h, c'est quoi ? Qui est cet être singulier, si insignifiant ?

 Eh bien, lui, c'est celui qui se lève, chaque matin, pour vivre sa vie. Nourrir sa famille, travailler, dormir. Le fameux, devenu tristement commun, "métro, boulot, dodo". Ce petit homme n'est pas unique. Il fait partie de cette société uniformisée, robotisée, "routinisée". Il n'est qu'une microscopique partie de cet Humanité. Un contributeur au parcours de l'Homme.

Il a rejeté sa nature, ce qu'il est réellement pour suivre le mouvement, faire soi-disant tourner le monde, alors qu'il participe, sans même le savoir, à l'extinction de celui-ci. A l'extinction de son espèce.

Il ne fait que faire avancer cette vermine qui ronge le monde petit à petit.

Triste monde. Triste vie. Monstres que nous sommes.