• Mission Héméra

    Bonjour !!

     

    Ici, dans cette rubrique, je vais publier les chapitres du livre que j'essaie d'écrire. Je dis bien que j'essaie, car écrire un livre est beaucoup plus compliqué qu'il n'y parait. J'ai cours, et j'ai une vie donc il faut que je trouve le temps, et souvent quand on rentre le soir, on est trop fatigué.

    Enfin bref, c'est ma vie haha !

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    Nous sommes nés dans l'espace. Nous n'avons jamais eu les pieds sur la terre ferme. Nous n'avons jamais senti la pluie, le vent sur nous. Nous n'avons jamais vu la mer ou la montagne. La seule terre et les seules plantes que nous avons touchées sont des reproductions quasiment exactes de celles qu'il y a sur la Terre. Ce que nous voyons quand nous regardons aux fenêtres, ce n'est pas le ciel bleu, mais un vide intersidéral, un noir intense, mais aveuglant en même temps, ponctué de milliards d'étoiles et d'autres corps célèstes. Nous observons le silence, écoutons le néant. Cela fait 700 ans maintenant, que nous sommes là. 28 générations sont nées et mortes ici. Je fais partie de la dernière, celle qui va avoir la chance de voir la fin de cette mission, la mission Héméra.

    Des centaines de personnes n'ont eu que pour seul but dans leur vie d'avoir un enfant et de faire avancer un vaisseau dans un voyage dont il ne verront jamais la fin.

     

    Nous sommes comme prisonniers de ce nulle part à cause de nos ancêtres d'il y a 7 siècles. Et nous pourrons en rêver autant que nous voudrons, de la Terre. Elle fait partie des choses qui nous ont été retirées depuis des centaines d'années.

     

    Voila ! Ce n'est que le prologue, j'ai déjà écrit d'autres chapitres, mais j'attends un peu... J'aurai vraiment besoin d'avis !


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  • Je suis assise à-même le sol, un stylo et un carnet de notes dans les mains. Je me laisse envahir par l'odeur rassurante de la terre humide, séduite par la majestuosité des grands chênes, des peupliers, des noisettiers qui m'entourent. J'écoute la nature verte qui semble s'étendre à perte de vue. Je m'imagine me baignant dans le ruisseau qui alimente l'étang, sentir la fraîcheur ravigorante de l'eau sur ma peau.

     

    -Pour pousser, comme vous le savez, les plantes ont besoin de lumière solaire et d'eau, disait la professeur de botanique.

     

    Je ne l'écoute pas. Je préfère contempler ces fleurs qui poussent au sol. Des trèfles, des paquerettes, du muguet. Il y a même du houx qui nous montre ses baies rouges, douceur qui contraste avec les épines de ses feuilles. J'aimerais cueillir une de ces fleurs, sentir le doux parfum qui en émane. Lentement, je tends le bras, et caresse les brins d'herbe soyeux qui poussent de part et d'autre. Je gratte la terre, cette chose qui donne la vie. Mes doigts sont sales maintenant, mais aucune importance. Ca ne m'importe pas, parce que c'est dans ces moments là que j'ai l'impression que je suis vraiment sur Terre.

     

    La voix de la Doyenne Olivia retentit dans les haut-parleurs, me sortant de ma rêverie. Le silence se fait instantanément autour de nous, seulement ponctué des bips des appareils qui composent notre vaisseau.

     

    « Bonjour à tous et à toutes, commence la Doyenne. Sachez tout d'abord que ceci n'est pas une annonce à prendre à la légère, et que je requiers toute votre attention. »

    Elle marque une pause, comme pour faire durer le suspens. Sans vraiment avoir une bonne raison, je sens mon poul s'accélerer, et pendant quelques secondes, j'ai l'impression que je vais tomber dans les pommes. Je me rends compte que personne ne parle, et que tout le monde retient sa respiration.

    Je sais parfaitement pourquoi mes camarades de classe sont aussi tendus. Nous avons atteint notre but ultime. Notre périple s'arrête là. Et nous allons assister à ce moment historique, le plus important de tous dans l'Histoire de l'Humanité.

     

    La Doyenne s'est râclée la gorge avant de reprendre.

     

    « Il y a 700 ans, les Terriens ont envoyé 80 personnes dans l'espace, dans le but d'explorer un univers qui leur était totalement inconnu. Ils ont rassemblé toutes leurs capacités et toutes leurs meilleures technologies pour réaliser l'impossible. Aujourd'hui, nous avons la chance, nous, descendants de ces 80 astronautes, d'assister à l'apogée de ce voyage. »

     

    Sa voix tremblote, elle semble avoir envie d'hurler de joie. C'est compréhensible. Moi-même j'ai du mal à me contenir. C'est un énorme privilège. Je réalise bien combien je suis chanceuse de faire partie de ceux qui vont être acteurs de cette mission. Mais j'aurai largement préféré être de ceux qui seront de retour sur Terre. Ce n'est pas nous qui seront accueillis en héros, remerciés pour ce sacrifice gigantesque, vénérés pour nos découvertes. Si ça se trouve, on y crèvera tous.

    La Doyenne continue son discours, de plus en plus enthousiaste. Tout le monde est complètement absorbé, pendu à ses paroles.

     

    « Nos radars nous annonçent qu'il ne nous reste que deux ou trois mois avant que nous soyons en mesure de poser notre cher vaisseau Nika sur cette planète nommée Héméra. A partir de maintenant, notre quotidien va être complètement chamboulé. Avec l'accord du Conseil, j'annonce la mise en place du Plan Rouge, dont les détails vous seront expliqués sur vos téléviseurs. »

     

    Elle continua encore un peu, nous rappelant ce que l'on sait depuis que nous sommes nés : Héméra est la seule chance de survie de l'espèce humaine, c'est incroyable qu'il y ait un soleil avec un système solaire qui nous offre quasiment les mêmes caractéristiques que celui de la Terre, blablabla.

    Moi, tout ce que je sais, c'est que la technologie du vaisseau dans lequel nous vivons date de 2040, et qu'elle est loin d'être au point.

    Je sais aussi que nous n'avons pas vraiment la certitude que cette planète est habitable, et que si son environnement nous est hostile, on est foutus, car, à part Héméra, les trois autres planètes qui constituent ce si « merveilleux » système solaire sont gazeuses et inenvisageables pour l'homme. Si ça se trouve on aura parcouru les 6 années-lumières qui séparent la Terre et Héméra pour tous y mourir.

     

     

    Ce soir-là, après les cours de botanie, je décide d'aller dans le Living, histoire de flâner un peu.

    Quand j'avais six ans, notre professeur de Vie Terrienne nous a appris que les Terriens aimaient beaucoup faire les magasins. Ils avaient des immeubles entiers dédiés à cette pratique, avec des centaines de marques et de sortes de vêtements, chaussures, produits de beauté, meubles, et même de nourriture. J'aime bien m'imaginer dans un de ces « centres commerciaux », comme ils disent. J'imagine que j'entre, et que je me retrouve face à une étendue sur plusieurs dizaines de mètres de tout ce dont on pourrait rêver.

    Ici, sur Nika, tout est rationné. On nous fourni tous les six mois en vêtements et autres. Pour la nourriture, ce sont des robots qui nous amènent des plateaux-repas sur notre lieu de travail ou dans nos cabines. Nous n'avons pas besoin d'argent. La seule raison pour laquelle nous travaillons et apprenons, c'est pour faire fonctionner le vaisseau ou pour passer le temps. Donc, forcément, le taux d'absentéisme est assez élevé.

    Parce qu'après 7 siècles, tout le monde s'en fout, à part les petits intellos de l'Elite Spatiale, qui travaillent dans la si prestigieuse et inaccessible Astrozone.

     

    Je décide de m'asseoir sur le bord de la fontaine centrale, qui n'en est pas vraiment une puisqu'elle ne fonctionne plus, pour économiser l'eau saine. Je pose mon sac à dos par terre, et sors mon talkie-walkie (remplaçant du téléphone portable des Terriens). Normalement, Trina, ma meilleure amie, devrait rappliquer d'une minute à l'autre -elle travaille et étudie à la Ferme, donc elle est à l'autre bout du vaisseau.

    Une main se pose sur mon épaule, ce qui me fait bêtement sursauter. Je m'attends à entendre le rire charismatique de Trina, mais c'est celui de Kaleb, le « beau gosse » de ma génération. Il m'insupporte. C'est le genre de gars qui se croit au dessus de tout le monde parce que ses parents font partie de l'Elite. Toutes les filles en sont folles, juste parce qu'il est bien foutu (de toutes façons, avec le rationnement, l'obésité est très rare), et beau garçon. Bon, je l'avoue, il est à tomber par terre avec ses grands yeux marrons, sa peau mate, et ses boucles brunes. Mais sa vantardise et sa stupidité gâchent tout.

     

    -Casse toi, Kaleb, lui ai-je lancé.

     

    Il se met à rire, ce qui m'énerve encore plus. On ne s'est jamais appréciés et depuis quelques temps, il me cherche des noises.

     

    -Tu devrais essayer de sourire un peu, tu serais beaucoup plus belle, dit-il, en s'asseyant à côté de moi.

     

    Super, il n'allait pas me lâcher. Mais qu'est-ce que Trina foutait ?

    Je lui fais un doigt d'honneur comme toute réponse.

     

    -Tu devrais aussi relever tes cheveux, histoire qu'on voit tes magnifiques yeux.

     

    Il savait où me toucher. Bien que cette remarque puisse paraître gentille et même peut-être flatteuse, elle n'en était rien. Mes yeux verrons, bleu et vert,me complexent depuis que je suis toute petite, et j'ai pris l'habitude de les cacher avec mes cheveux noirs.

    Fort heureusement, Trina choisit ce moment pour débarquer, hors d'haleine, sa peau de porcelaine rouge comme une tomate, ses cheveux bouclés roux dans tous les sens. Il faut dire que le vaisseau fait pas loin de 500 mètres de long et 300 de large, donc il est immense.

     

    -Salut Tritri, dit Kaleb. Comment vont les vaches ?

    -Je t'emmerde, connard, répond-elle. Au moins, je ne suis pas pistonnée.

     

    Il éclate de rire. C'est simple : il méprise tout ceux que ne font pas partie du cercle scientifique.

     

    -Tu as lu les instructions du Plan Rouge ? Seulement ceux qui sont utiles auront le droit d'aller sur Héméra. Tu vas pouvoir regarder ta meilleure amie Alice sortir de cette boîte de conserve pendant que tu resteras seule ici, lâche-t-il, méchamment. N'est-ce pas, Alice ? Ajoute-t-il en me donnant un coup d'épaule. On va pouvoir rester en amoureux.

     

    Je me lève, le repoussant violemment. Il m'a mise en pétard.

     

    -Tu vas trop loin, Kaleb. Tu n'es pas plus intelligent que nous. Sans la Ferme, tu ne mangerais pas. Et sans tes parents, tu ne serais sûrement qu'un pauvre technicien de pacotille. Alors, franchement, ta gueule.

     

    J'ai attrapé mon sac, ma meilleure amie, et nous nous sommes barrées. En arrivant dans ma cabine, Trina s'est effondrée. Je l'ai prise dans mes bras, gênée.

     

    -Allez ma puce, c'est qu'un abruti. Je suis sûre qu'ils ont besoin de toutes sortes de personnes.

     

    Elle s'écarte, reniflant. Elle me regarde de ses grands yeux émeraude, mais je vois bien qu'elle va me dire quelque chose, quelque chose de grave. Elle a beau être toujours de bonne humeur, toujours la première à faire la fête et à s'amuser, elle est très sensible. Il faut dire qu'elle n'a pas toujours eu la belle vie.

    Ses parents, James et Myriam, se sont fait exilés dans l'espace il y a 10 ans, car ils ont eu un deuxième enfant après Trina. C'est malheureusement très fréquent. Sur Nika, il est interdit d'avoir plus d'un seul enfant. Et chaque femme est obligé de l'avoir entre 25 et 35 ans, sous peine d'exil.

    L'exil est en fait égal à la peine de mort. On meurt à l'instant où notre corps entre en contact avec l'extérieur intersidéral. Depuis deux ans, il est même devenu obligatoire d'en avoir au moins un, en vue de l'arrivée imminente -et donc probablement des futurs morts.

    Il existe tout un tas de lois de ce genre pour maintenir un certain nombre d'habitants. Nous sommes en tout 134. Mais ce nombre varie beaucoup. A 50 ans, quelque soit notre position, nous sommes exécutés. Nous sommes considérés comme étant vieillissants, et, de toutes façons, dans l'espace l'espérance de vie est bien moins longue que sur Terre, à cause de la mauvaise qualité de l'air qui tourne en boucle depuis bien trop longtemps, de l'eau bourrée de chlore et de la nourriture qui manque de tout.

    C'est aussi pour cette raison que personne n'a de nom de famille : nous sommes très peu, donc il existe suffisamment de prénoms. Nous sommes un monde à part. Peu d'entre nous se considèrent comme Terrien, d'ailleurs. 

     

    Trina s'éloigne pour allumer le téléviseur. Elle met en route la vidéo d'explications, et monte le son. J'écoute, sachant que la raison de ses larmes est dedans.

    C'est le visage de la Doyenne qui s'affiche, cette femme toujours impeccablement habillée et coiffée. Elle incarne parfaitement la chef autoritaire avec ses tailleurs, ses cheveux blonds toujours attachés et ses yeux bleus glacials.

    Elle déblatère tout un tas d'informations inutiles, avant d'en arriver aux faits qui nous concernent vraiment. Et là, je suis juste sidérée.

     

    « Pour le bien de notre communauté, nous avons décidé de n'envoyer sur Héméra que les moins de 18 ans. Ils sont encore vifs d'esprit, et ont toutes leurs capacités physiques, qui seront toutes aussi importantes que le mental. Les pré-séléctionnés se verront recevoir une lettre de convocation. Ils devront par la suite suivre une formation spéciale... »

     

    Je n'y crois pas.

     

    -Ils vont envoyer des enfants et des adolescents sur une planète inconnue ? je m'exclame. Ils déconnent là ?

    -Non, tu vois bien, répond Trina. Tout le monde est choqué. S'ils veulent déclencher une rébellion, qu'ils continuent sur cette voie.

    -Tu as reçu la lettre ? je demande à Trina.

     

    Elle fait non de la tête. Je suppose qu'ils ne les ont pas encore envoyées.

    C'est alors qu'on toque à la porte. J'échange un regard interloqué avec Trina, puis je me rue vers le digicode. Je déverrouille la porte, et tombe nez à nez avec un garde. Il me dit bonjour, et entre sans invitation. Il s'arrête en voyant Trina, et lui ordonne de sortir. Elle hésite, puis obéit en me lançant un regard inquiet. Je lui fais un sourire pour essayer de la rassurer. Je suis innoncente, je n'ai rien fait. Ce garde ne peut pas être là pour me faire du mal. Il se tourne vers moi après avoir appuyé sur le bouton pour fermer la porte.

     

    -Alice, c'est ça ?

    -Oui, que puis-je faire pour vous ?

    -J'ai une lettre à vous remettre de la part de la Doyenne Olivia.

     

    Comme par hasard. J'inspire, sachant parfaitement que ça ne peut qu'être la lettre de convocation. Il s'avance, et sort une enveloppe de sa veste. Un rapide coup d'oeil à l'intérieur de sa poche me confirme qu'il en a encore plein d'autres à distribuer.

     

    -As-tu visionné la vidéo de la Doyenne ?

     

    J'asquièce pour lui signifier que oui. Même si je ne l'ai pas regardé en entière.

    Il sort une tablette, et cherche mon dossier de civil.

     

    -En botanie, c'est bien ça ?

    -Oui, c'est exact.

    -Tu as 16 ans ?

    -Oui.

     

    Il coche des cases, puis me temps la tablette avec un stilet pour que je signe. Je m'exécute, sentant mon cœur qui bat de plus en plus vite.

     

    -Félicitations, tu es sélectionnée pour suivre la formation, m'annonce-t-il, sans surprise.

     

    Je prends la lettre qu'il me tend, sans vraiment le remercier. J'ai toujours fait partie de ceux qui se rebellent. Et la Doyenne me connait de réputation. Je ne comprends pas pourquoi elle m'aurait choisie. Je ne suis pas vraiment dans le rang, mes parents non plus, j'ai déjà été détenue pendant plusieurs jours.

     

    -Pourquoi moi ? Je demande, perplexe.

     

    Il hausse les épaules, visiblement pressé de distribuer le reste des lettres et de rentrer chez lui. Il me dit au revoir, puis s'en va sans demander son reste.

    Je décide d'attendre que mes parents rentrent pour ouvrir cette lettre.

    Je sors, voulant retrouver Trina, mais elle n'est plus là. Elle a probablement dû rentrer chez elle.

    Je m'attarde un peu dans le Living, puis retourne finalement dans ma cabine. Je m'allonge sur ma couchette, et fixe le plafond, les bras croisés sur ma poitrine, doigts tendus, comme en position de mort.

     

    J'aimerai tellement ne pas être là. Sortir de ce foutu tas de ferraille, surnommé la Boîte de Conserve, et partir.

    En ce moment, je n'arrête pas de faire le même rêve. Je suis avec mes amis, Trina, Louis, Claudia et Tom, et nous nous baignons dans une rivière. Autour de nous, il y a la nature qui s'étend à perte de vue. Du côté gauche, une immense forêt, qui ne laisse même pas filtrer la lumière. De l'autre, des champs de maïs, de blé, des vergers de toutes les couleurs. Nous sommes heureux de respirer cet air si pur. Si vrai. Qui n'a pas tourné et retourné depuis des siècles dans une machine pour redevenir respirable. Bien sûr, il y a le Bosquet et le Jardin, mais ce n'est pas la même chose. Le lac et les arbres du Bosquet sont toujours étrangement immobiles, et si on gratte trop profond la terre du Jardin, on tombe sur du métal. Je suis bien placée pour le savoir, étant donné que j'y passe mes journées pour étudier la Botanie.

    Quand j'ai passé les Tests d'Affectation à mes six ans, j'avais le choix entre ça et le domaine Scientifique. Mais je voulais le métier qui me rapproche le plus de la Terre. Même si je ne crois pas vraiment à ces stupides tests qui tracent tout notre avenir, je suis bien obligée de m'y plier comme tout le monde. Mon travail n'est pas vraiment utile pour faire avancer le vaisseau, mais, au moins, j'aurai un rôle sur Héméra. D'ailleurs, c'est mon but depuis que je suis toute petite : pouvoir un jour sortir d'ici. Et la seule possibilité pour moi de réaliser ce rêve, c'est d'avoir ma place au sein des astronautes qui iront sur cette planète.

    Seulement, je n'imaginais pas y aller aussi tôt. Je n'ai que 16 ans, et ceux avec qui je vais me retrouver seront soit plus jeunes, soit du même âge. Nous n'aurons aucun professionnel, aucun adulte. Ceux qui travaillent dans l'Astrozone, peuvent bien se vanter d'être les plus intelligents et d'être ceux qui gèrent tout. Ils ne sont même pas fichus d'y aller eux-mêmes.

    J'ai aussi assez peur d'avec qui je vais me retrouver. Ma petite bande n'est pas vraiment constituée de génies, et aucun d'entre eux n'est dans la bonne filière. Louis et Tom sont dans l'ingénieurerie dans l'Entrepôt, et les filles sont dans la Ferme. Aucune utilité sur une planète inconnue. Par contre, il ne fait aucun doute que je vais me retrouver avec Kaleb et sa petite bande de pet-secs. J'ai tellement envie de partir.

     

     


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